Note : Le vingt quatre nivose an trois (13 janvier 1795) de la république une et indivisible, à dix heures du matin, se sont présenté devant moi Mathurin Ollivier, agent national de la municipalité de Cournon, faisant fonction d'officier public de cette c ommune,
Le vingt quatre nivose an trois (13 janvier 1795) de la république une et indivisible, à dix heures du matin, se sont présenté devant moi Mathurin Ollivier, agent national de la municipalité de Cournon, faisant fonction d'officier public de cette c ommune, Léon Hervé, laboureur de profession, agé de vingt-neuf ans, demeurant au village de la Bussonais en cette commune, fils de Mathurin Hervé et de Marie Baron, laboureur, futur marié, à Perrine Guiméné, agée de vingt ans, fille de défunt René Guiméné et de Marie Vingt Cent (Vincent?), demeurant au village du Plessix? en cette commune, future épouse; les deux assistés de Jean Guiméné, agé de trente cinq ans, laboureur, frère de la mariée, et de Jean Hervé agé de trente six ans, laboureur, demeur ant au village de la bussonnais, frère du marié, auquels j'ai donné lecture des naissances qui constatent leur majorité, ainsi que de leur publication faite le trente frimaire, en notre municipalité. Le dit Léon Hervé et Perrine Guiméné ont individ uellement dit et à haute voix dans les termes de la loi qu'ils sont unis en mariage. A cournon, ce jour et an que dessus. Le futur et la future et les assistants ne signent.
Mathurin Ollivier, faisant fonction d'officier public.